C’est complètement essoufflée, énervée mais finalement soulagée que j’arrive à l’arrière du théâtre de verdure à 14h ?
Plus le temps de regarder la montre.
Merci au bus de 13h15 qui n’est jamais passé à l’arrêt où je l’attendais pourtant depuis 13h :rougefaché:
Je me présente à deux agents de sécurité. L’un d’eux vient de voir passer Linda et me conduit très gentiment rejoindre Nicolas, Olivier et les « Rogettes » qui arrivent par l’entrée principale.
Je traverse la scène où Roger et ses musiciens viennent de commencer et là, la tension que j’ai accumulée depuis près d’une heure à attendre ce maudit bus, retombe d’un coup. Ouf
Je m’assieds en plein soleil avec Camille, Blandine, Marie-José, Mélody, Solange, Mila et Florence. Chapeau vissé sur la tête et crème solaire oblige, je profite de ce moment magique qu’est le sound-check qui dure plus d’une heure, il me semble.
Quelle chance, quelle joie d’entendre pour la 1ère fois en live, « Puppet Dance » que j’aime énormément.
Un grand merci, Nicolas, pour nous permettre de vivre ces moments inoubliables :coeur:
Il faudra plusieurs minutes pour que je pense à demander à Marie-José de me montrer son tatouage tout frais. Il est très réussi et elle en prend grand soin
Linda vient très gentiment nous saluer. Mila et Flo lui remettent les cadeaux provençaux qu’elles ont eu la bonne idée d’acheter.
Heureusement, Fabrice nous autorise à sortir pour revenir à 18h15. J’aurais personnellement eu beaucoup de mal à rester dans l’enceinte du théâtre tout l’après-midi et n’aurais pas pu profiter pleinement du concert.
Nous faisons donc une pause régénérante à l’ombre d’une terrasse à l’entrée du marché aux fleurs jusqu’à l’heure du précieux rendez-vous.
Après quelques hésitations, Fabrice vient nous chercher vers 18h30 et nous fait entrer à l’intérieur. Les spectateurs qui font la queue nous gratifient de quelques remarques ironiques du style : «on fait entrer les VIP !» Je comprends qu’ils nous envient, il y a de quoi !
Nous nous dirigeons directement juste derrière les barrières installées à un mètre à peu près de la scène. C’est comme dans un rêve en mieux : c’est la réalité
uper:
Il doit être 19h30 quand le 1er groupe attaque. Je ne vérifie plus l’heure, ce soir, je suis hors du temps. C’est très rock et même si je les trouve plaisants, je regrette de ne pas avoir pris de bouchons d’oreilles !
Puis c’est au tour de Puggy dont j’avais fait connaissance sur YoutTube après avoir appris qu’ils passeraient avant Roger. Là, j’apprécie franchement leur répertoire et la reprise de « Vesoul » de Jacques Brel qu’ils ont interprétée m’a bluffée. Il m’a fallu quelques secondes pour reconnaître cette chanson que j’ai pourtant tellement écoutée comme toutes celles du grand Jacques d’ailleurs :amen:
Et puis, le moment tant espéré arrive : Nicolas prend le micro… puis Roger et son groupe arrivent et la magie opère à nouveau mais avec une originalité particulière pour moi car je n’avais assisté jusqu’alors qu’à des concerts parisiens où Roger était seul avec Aaron.
A partir de là, il m’est difficile de décrire ce que j’ai ressenti. Si j’aime quasiment tous les titres de Roger, j’ai une petite préférence pour certains : « Hide in your shell », « Fool’s overture », « Puppet dance » que nous entendons pour la 2ème fois de la journée et qui m’émeut profondément ce soir. Ils ont raisonné dans mon cœur et dans ma tête d’une façon que je ne suis pas près d’oublier.
Je garderai en mémoire pour très longtemps aussi la chaleur qui régnait lors de cette magnifique soirée. Elle n’était pas dûe aux seuls rayons du soleil couchant mais à l’ambiance qui régnait dans le théâtre de verdure, sur scène entre Roger très détendu et ses musiciens, entre Roger et son public, entre nous membres du FC et aussi entre les nombreux spectateurs.
J’ai profité au mieux de chaque instant. Roger nous a annoncé qu’il ne restait plus que 10 minutes de concert et n’a pas quitté de ce fait la scène pour gagner du temps. Quelle classe, quelle gentillesse alors qu'il devait être bien fatigué. Nous avons pu constater aussi qu’il essaie de faciliter autant qu’il peut le travail des nombreux photographes :coeur:
Je n’ai malheureusement pas pu rester avec nos amis du FC partis attendre Roger car je devais trouver le Noctambus qui me permettrait de regagner les hauteurs de Nice où ma tante de 88 ans attendait mon retour. Il partait à 0h30 et grâce à de gentils policiers qui m’ont bien renseignée, je l’ai eu in extremis.
Ma tante m’a réveillée dimanche à l’aube et je me suis occupée d’elle toute la journée sans même ressentir de fatigue. Aucune trace des quelques heures passées debout :pompom: .
L’orage a tourné tout l’après-midi et la pluie est finalement tombée à partir de 17h. A 24h près…
Décidément ce samedi 21 juillet 2012 était béni des dieux :merci: